Magic Charly : suite et fin du repas

« On fait des concours de snobisme avec les licornes, ça les rend dingues. »

Suite et fin de ma lecture de la saga Magic Charly dans cet article où j’essaierai de spoiler le moins possible (même si je vous préviens, il vaut mieux avoir lu le tome 1 avant de vous lancer dans la lecture de cet article).

Le premier tome avait su me surprendre et m’émerveiller, avec cet univers malicieux, plein de magie, de jeux de mots et de bonnes choses à manger. C’est un roman jeunesse qui n’est pas enfantin, et qui aborde des sujets de fond de plus en plus sérieusement au fil des pages, comme par exemple la notion de consentement ou comment se réparer après avoir subit une violence physique/psychologique/sexuelle (eh oui je l’avais dit, c’est vraiment du sérieux !)

J’ai eu un coup de cœur pour le deuxième tome où l’autrice développe vraiment le monde magique que découvre Charly. Nous sommes au cœur de la ville de Thadam, de ses festivités et de ses intrigues. Il y a toujours plus de magie et de belles idées : gratins de patates-patates (des patates qui vous filent une patate), courses de citrolles (des voitures-citrouilles), école magique pour soi-disant enfants délinquants, prison faite de lierre vénéneux qui rend amnésique, licornes pédantes et insupportables…

Je m’étais déjà attachée aux personnages dans le premier tome et je me suis attachée à eux davantage dans les suivants. Charly est un héros adorable, j’ai adoré la personnalité complexe de Sapotille, la légèreté de June, l’amour de Césaria et Dame Mélisse. Mon personnage préféré d’entre tous est celui de Célestin Bourpin, risée générale des habitants de Thadam, pas si bête que cela pourtant, car il a bien compris que l’humour pouvait être une arme redoutable. J’adore son côté loufoque, sa maison improbable avec des toilettes en demande d’affection (oui, oui) et des licornes ultra snobs. Il y a une foule de personnages secondaires très bien construits, y compris chez les méchants comme le juge Dendelion, Thibald ou le directeur de Saint-Fouettard.

J’ai toujours du mal à être satisfaite de la fin des sagas et ce sera mon seul bémol pour cette lecture : la fin m’a parue trop précipitée. Après la résolution d’un gros événement de l’intrigue, l’autrice propose un épilogue qui selon moi reste trop en surface, laissant trop de choses en suspens, de portes ouvertes sur des questions non résolues. C’était un peu dommage de finir la saga ainsi (d’autant plus que je n’avais pas du tout envie de quitter les personnages).

Cela reste quand même une saga que je vous recommande à 300%, pour un moment de détente et de légèreté.

Pourquoi ces menus ?

Pour le tome 2 : je n’en pouvais plus de rire lorsque j’ai lu le nom donné à un dragon : Flamenkuche. Il fallait bien lui rendre hommage ! La pulpisse, c’est une sorte de jus de citrouille que tout le monde boit à Thadam.

Pour le tome 3 : les personnages mangent souvent un gratin dauphinois à base de patates spéciales : des patates-patates, qui sont très énervées et filent des patates à quiconque veut les manger. Le thé perpétuel est une trouvaille du premier tome, où une théière vous sert en continu du thé qui change en fonction de votre humeur.

Concernant les chansons choisies, une fois de plus c’est Audrey Alwett qui les cite en fin de volume, précisant qu’elle a écrit ses romans en écoutant ces chansons. Elles correspondent parfaitement à l’ambiance et ça a été un plaisir pour moi de découvrir l’artiste Karliene !

Avez-vous lu cette saga ou souhaitez vous la lire ?

Avez-vous d’autres recommandations magiques à me faire ?

Bon week-end !